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nouvelles amateur

7 mars 2017

Talan

Talan avançait lentement. Une flèche encochée il s'apprêtait à tirer sur un des soldats de l'armée ennemie. La guerre durait depuis des lustres et c'était un miracle qu'il soit encore en vie. Fils d'un menuisier il n'avait jamais tenu une arme de sa vie et n'aurait jamais cru en tenir une. Pourtant quand la guerre avait éclatée et qu'il avait été enrôlés de force dans l'armée il c'était révélé être un bon combattant aussi bien à l'épée qu'a l'arc, la hache et le fléau d'armes étant des armes trop lourde pour lui. Normalement les soldats combattait par binômes ou alors maximum quatre en même temps, c'était le meilleur moyen pour éviter de se faire avoir par un des soldats adverse, très peu d'entre-eux combattait seul et la plupart du temps ça finissait mal. Mais la exceptionnellement il l'était seul car tout ces compagnons était mort. Ils allaient perdre la guerre, d'ici peu de temps les troupes ennemies les submergerais et arriverais dans les régions fluviales fertiles et indéfendables. Il visa le dos du fantassin et tira, l'homme fut transpercés et mourut en gargouillant. « Pratique cet arc » pensa-il, il l'avait prit à un de ses camarades mort, ce dernier c'était fait éventré et avait pissé le sang au poing que l'arc disparaissait sous une flaque rouge. Il regarda au loin et vit qu'un autre régiment ennemi arrivait, « ces salopards son dix fois plus nombreux que nous » se dit-il. Il se mit à reculer en faisant attention à ne pas être visible, il n'avait pas envie de mourir engloutie sous une pluie de flèches. Après s'être replié il rejoignit les survivants des autres régiments dans un camp improvisé qui serait surement attaqué d'ici quelques heures mais de toute façon il n'y avait plus rien à faire, c'était finie.

  • Pas d'autres survivants demanda l'officier fourbu à qui il faisait son rapport ?

  • Personne, la majorité à périe pendant l'embuscade.

  • Et les adversaires ?

  • Mort, quelques survivants de notre unité ont réussis à provoquer un éboulement qui à emporter une grande partie des ennemies, pour les autres et bien ont les à passé au fil de l'épée.

  • Bien allez vous reposez tant que vous le pouvez.

 

Talan obéit et fut réveillé quatre heures plus tard par des bruit de trompes. Les soldats ennemis arrivait et cette fois-ci il ne ferait pas de quartier.

Il marcha jusqu'à la périphérie du campement ou c'était regroupé le gros des soldats. Aucune barricade n'avait été construite, ils n'en avaient pas eu le temps et puis même c'était inutile, ils étaient des morts en sursis et ils le savaient. Les soldats ennemis arrivais plus nombreux plus forts avec un meilleur armement et le moral au beau fixe. Les soldats chargèrent à travers la passe située à l'entrée du campement, par chance ils ne pouvaient pas disposé beaucoup d'archers dans la passe à moins de ne pas mettre de fantassins. Ces derniers chargèrent donc et Talan et ses amies les accueillirent à grand coup d'épée de hache de lance et de dague. Grâce à leur discipline et aux trois dernières années de guerre les compagnons de Talan résistèrent et réussir à repousser les soldats ennemis mais au prix de nombreuse pertes. Talan jeta son arc et acheva un soldat ennemi mourant avec son épée. Lui et ses compagnons survivants était dispersé face au campement, en petit groupe ou seul et voyait les soldats ennemis fuir. Certains commencèrent à pousser des cries de joie croyant avoir mis en déroute l'ennemie mais quelques minutes après quand ils virent le gros de l'armée arrivé vers-eux ils surent que c'était finis. Plusieurs hommes coururent vers les tentes voulant s'échapper certainement mais à quoi bon ils n'iraient pas loin de toute façon. Il se trouvait être le soldat le plus près des troupes ennemis et de ce fait tout les soldats survivants se rassemblèrent autour de lui pour un dernier combat avant la fin. Tous avait l'aire miteux couvert de sang blessé, fatigué avec des cicatrices sur tout le corps et des lames ébréché et en mauvais état mais au moins il ne serait pas dit que l'armée royale aura fuie pour sa dernière bataille. Combien d'homme arrivait vers-eux, dix mille, vingt mille, ils l'ignoraient tous mais ils firent face à la mort un sourire sur leurs visages pâles et un crie de guerre sur les lèvres.

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